Découvrir le parc national Abel Tasman en Nouvelle-Zélande : Randonnée, kayak… ou les deux!

Un arrêt mémorable durant notre road trip en Nouvelle-Zélande : le parc national Abel Tasman.

Une journée à Abel Tasman

En regardant la météo ce matin-là…

C’était un matin que nous avions réservé pour planifier les prochains jours. Tsé, un matin très relax, café à la main, sans trop de plans.

En regardant la météo ce matin-là, on a réalisé que notre seul moment sans pluie dans le nord de l’île du Sud pour les prochains jours était… là.

Et que l’accès au parc national, où se trouvait la randonnée que l’on voulait absolument faire, était à 60 kilomètres d’ici.

Et que le dernier Water Taxi pour nous emmener au point de départ de notre randonnée partait… très bientôt.

Coup de fil à l’accueil de Marahau : il reste de la place dans le Water Taxi. (Merci, basse saison. En haute saison, j’aurais tendance à dire qu’il est préférable de réserver quelques jours à l’avance.)

Il est 12 h 15. Le Water Taxi part à 13 h 30. On est à 1 heure de route. Notre stock n’est pas prêt. Mais on a de quoi se faire un lunch dans le van.

On le fait? On le fait!

Ça s’appelle : on saute dans le van et on fly! Direction Abel Tasman National Park.

Le parc national Abel Tasman 

Ce parc national, on le retrouve sur la pointe nord-ouest de l’île du Sud. Et c’est tout un terrain de jeu pour les passionnés de plein air.

Randonnée

Le Abel Tasman Coast Track fait partie des Great Walks de la Nouvelle-Zélande. Ce sont 60 kilomètres de sentiers qui permettent de voir de beaux paysages et de profiter : 

  • de plages de sable blanc, 
  • de chutes, comme la Wainui Falls qui fait 20 mètres, 
  • de lieux de baignade, comme le Cleopatra’s Pools

Des refuges le long du sentier permettent de le parcourir dans son ensemble en quelques jours. Il est même possible de combiner la marche avec des portions du trajet en kayak, ou même de faire quelques sections en Water Taxi.

Kayak

Certains préféreront le kayak à la marche. Avec raison! 

La vue depuis l’eau est époustouflante. Et les plus chanceux pourront apercevoir des cormorans, des hérons, des phoques, des petits pingouins bleus, des dauphins et même des orques, pour ne nommer que ceux-là. En raison du trafic marin limité, cela en fait un endroit très paisible. Plus propice à la rencontre d’animaux aquatiques.

Observation des oiseaux

Le parc national attire également de nombreux ornithophiles. Une grande variété d’oiseaux s’y cache, et le parc effectue un contrôle serré des mammifères prédateurs. 

D’ailleurs, la Nouvelle-Zélande a comme objectif d’éliminer, d’ici 2050, tous les prédateurs qui ont été introduits sur son territoire. On parle ici de chats sauvages, de furets, de rats… Ceci dans le but de protéger les oiseaux indigènes, dont le kiwi, oiseau coureur emblématique de la Nouvelle-Zélande. Le fait qu’il ne vole pas en fait effectivement une proie plus facile.  

Une journée à Abel Tasman – La suite

Assise à l’arrière du van, je prépare tant bien que mal notre lunch et je packte nos sacs pendant qu’on roule. Je vous laisse imaginer les sandwichs en construction sur les routes sinueuses de la Nouvelle-Zélande… Il y en a eu, des fous rires, entre Nelson et Marahau!  

Arrivés à temps, billets achetés, lunch packté, on prend place dans le taxi. On est seulement 8 personnes. Plus le chauffeur. Il met le moteur en marche, et c’est parti!

On longe de belles plages, on passe devant des îles, on fait quelques arrêts pour admirer le paysage et la Split Apple Rock et on termine notre route dans une baie, sur une longue plage de sable blanc.

J’ai déjà connu pire, comme ride de taxi!

C’est sur cette plage qu’on a fait la connaissance de notre premier wéka.

Le wéka, un oiseau qui ne vole pas

Avez-vous déjà entendu des histoires de singes qui s’approchent des touristes pour leur voler une partie de leur sandwich ou une barre tendre dans un sac à dos entrouvert? Eh bien, le wéka m’a rapidement semblé être le singe de la Nouvelle-Zélande! 

On trouvait donc qu’il n’était pas peureux, cet oiseau. On le trouvait curieux, sociable. Il nous suivait! 

Jusqu’à ce qu’on lise une des pancartes d’avertissement : surveillez vos effets personnels, les wékas les ont sûrement déjà spottés! LES wékas, car oui, plus on portait attention, et plus il y en avait! Mais ils ne nous ont rien dérobé. Cette fois-ci.

Abel Tasman Coast Track

La randonnée que l’on débutait là était d’environ 14 kilomètres. Avec une petite montée au début. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu beaucoup de dénivelé par la suite. 

La popularité du sentier est notable : il est bien tapé, bien dégagé. Avis à ceux qui veulent avoir l’impression d’être perdus en forêt, à se frayer un passage dans une jungle vierge : ce n’est peut-être pas votre spot. Mais ceux qui veulent voir de beaux paysages, vous êtes au bon endroit!

Parfois en pleine forêt, parfois près de l’eau. Entourés par le chant des oiseaux.

Est-ce qu’on a croisé beaucoup de gens sur le sentier? Maximum 5, je dirais. On avait l’impression d’être seuls au monde, sur une autoroute déserte. Mais il était tard dans la journée, comme dans la saison. Ceci explique peut-être cela. À en croire sa popularité, ce sentier n’est sûrement pas toujours aussi tranquille. 

Malheureusement, nous n’avons pas pu en admirer la fin. Car en mai, en Nouvelle-Zélande, c’est comme en octobre ici. Les journées raccourcissent.

On avait bien sûr nos lampes frontales avec nous. À la toute fin, nous avons traversé de longs ponts (j’adore les ponts). On pouvait entendre et parfois entrevoir des oiseaux autour. J’y retournerais, ne serait-ce que pour refaire cette section à la clarté!

Est-ce que je retournerais au parc national Abel Tasman?

Oui.

On a seulement eu un aperçu de ce que peut offrir le parc national Abel Tasman, très prisé des voyageurs. 

Qu’est-ce qui attire autant de gens vers ce parc national?

Je dirais la beauté des paysages. Et la variété des activités qu’on peut y pratiquer. Et ses plages.

Si c’était à refaire?

J’y passerais plus de temps.
J’irais durant l’été.
Je traverserais le parc à pied, en dormant sur le chemin. Dans les refuges ou en camping.
Je longerais la côte en kayak, ou en planche à pagaie.
Je prendrais le temps de m’arrêter sur toutes ces belles plages. De me baigner partout où c’est possible.

Le mot de la fin : il s’agit d’un parc national qui en vaut le détour. 

Mon conseil : prévoir plus de temps que pas assez!
En ce qui nous concerne, je peux dire que de troquer notre matin relax pour une course contre la montre en a plus que valu la peine!

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Crédit photo : Pete et Lil

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