Syros, en Grèce: Un secret bien gardé

En 2019, je suis partie en Grèce pendant un mois complet, de la fin mai à la fin juin. Après un voyage un peu intense à l’automne 2018 ­— j’ai foulé le sol de six pays en trois semaines — j’avais envie de slow travel dans les îles grecques.

Je planifiais passer au moins 4 nuits sur chaque île, même les plus petites. De plus, j’avais envie de découvrir autre chose que les îles touristiques de Santorin, Mykonos, Ios, etc. Grâce à des recherches avant mon départ, j’avais arrêté mon choix sur Syros, une île des Cyclades.

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Le charme des îles grecques

Pourquoi Syros? D’abord, cette île est relativement proche d’Athènes et constituait un bon choix d’arrêt avant de me diriger vers Naxos (un traversier faisait la liaison entre les deux îles, avec un arrêt à Paros). Aussi, j’avais vu qu’il y avait un système d’autobus sur cette île. Pour moi, c’était essentiel, car je voyageais sans voiture.

J’avais trouvé un petit studio comprenant trois lits simples et un coin cuisine à Galissas, tout près de la plage. Ça m’a coûté 165 $ CA pour 4 nuits (un peu moins de 42 $/nuit). Une bouchée de pain pour avoir mon studio privé et pouvoir me faire à manger!

J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette île! Je pourrais y retourner sans aucune hésitation. Ça semble être une île populaire auprès des vacanciers européens, mais beaucoup moins chez les touristes internationaux. La vibe est relaxe et les paysages sont à tomber!

Quoi faire à Syros?

Bien entendu, c’est une petite île tranquille. Ne va pas là si tu veux faire la fête et rencontrer plein de jeunes voyageurs! J’y allais pour explorer un peu et faire de la plage. À mon arrivée, je suis partie à pied pour découvrir les environs. J’avais trouvé quelques trajets à faire et je suis partie à l’aventure. Je n’ai pas été déçue!

Premièrement, je suis montée sur une petite colline où des escaliers sont aménagés. J’ai vite compris pourquoi… il y avait une toute petite église au sommet! C’est devenu mon endroit de prédilection pour regarder le coucher de soleil et méditer.

Ensuite, j’ai poursuivi ma route et monté environ 100 mètres sur un chemin de terre, bouteille d’eau à la main. Le soleil tape vraiment fort en Grèce au mois de mai! J’espérais que le trajet en vaudrait la peine. Encore une fois, je n’ai pas été déçue! La vue était à couper le souffle, tout simplement.

Le lendemain, je suis partie à pied vers le village de Finikas, situé plus au sud. Une petite marche de 45 minutes pour me rendre et voir l’eau la plus turquoise que je n’avais jamais vue.

Pour ma dernière journée, j’ai pris l’autobus pour retourner dans la ville d’Ermoúpoli, où le traversier m’avait déposée (merci à ma voisine de studio qui m’avait expliqué comment bien me rendre et revenir).

J’ai erré dans les rues quasi désertes (d’êtres humains, mais remplies de chats qui faisaient la sieste) pendant plusieurs heures. La ville a été érigée à flanc de montagne et la plupart des rues sont aménagées avec des escaliers. Ça met en forme, disons!

Bref, si vous allez dans les Cyclades et avez envie de sortir des sentiers battus (c’est-à-dire des îles les plus touristiques), je vous suggère fortement l’île de Syros, qui saura à coup sûr vous charmer!

Pssst! On a déniché des hôtels pas chers à Syros. Pour tous les détails, c’est par ici!

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Crédit photo: Marie-Claude Bourque

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